De Taksim et Rio à Tahrir, l’odeur des lacrymogènes
De Taksim à Tahrir, de la Bulgarie au Brésil, nous menons le même combat contre les structures oppressives des États qui ne profitent qu’à une petite élite de riches.
À vous aux côtés desquels nous nous battons,
Le 30 juin marquera pour nous une nouvelle étape de la rébellion, en nous appuyant sur ce qui a commencé les 25 et 28 janvier 2011. Cette fois, nous nous rebellons contre le règne des Frères musulmans qui n’a apporté que davantage des mêmes formes d’exploitation économique, de violence policière, de torture et d’assassinats.
Les références à l’arrivée de la « démocratie » n’ont aucune pertinence quand il n’y a aucune possibilité de vivre une vie décente par l’absence de tout signe de dignité et des moyens d’une existence convenable. Les revendications de légitimité obtenue à travers un processus électoral veulent faire oublier la réalité qu’en Egypte notre combat continue parce que nous sommes confrontés à la perpétuation d’un régime oppressif qui a changé de visage mais conserve la même logique de répression, d’austérité et de brutalité policière. (...)