Le 1er janvier 1994 entrait en vigueur le Traité de libre-échange conclu entre les États-Unis, le Canada et le Mexique, mais avec le nouvel an entrèrent également en scène « le feu et la parole » des rebelles zapatistes, surgis des profondeurs de la lointaine et oubliée forêt Lacandone pour troubler la fête des puissants. À l’époque, le monde entier semblait s’acheminer paisiblement vers une prétendue « fin de l’histoire », quasiment sans heurts ni contestations énergiques. Il le faisait en empruntant le (...)